L’architecture contemporaine tranche avec les modes de construction traditionnels. À l’image de l’architecture vernaculaire, elle tend à intégrer tous les paramètres de son environnement direct pour limiter les coûts de construction et de fonctionnement et, in fine, satisfaire les nouveaux enjeux des bâtiments écoresponsables.
Les nouveaux projets de construction des bâtiments publics ou privés intègrent volontiers la dimension de l’écoresponsabilité. Cela passe en premier lieu par le choix de matériaux à faible empreinte carbone tout au long de leur cycle de vie : du transport à la transformation en passant par leur condition de valorisation ou de recyclage. Viennent ensuite les méthodes de construction adaptées aux réalités climatiques observées sur le terrain du chantier. Cela inclut :
Chacun de ces aléas liés à l'environnement extérieur appelle des précautions ciblées. Le risque sismique impose par exemple le remplacement de joints de dilatation classiques par des joints parasismiques adaptés.
Les nouvelles normes de construction et de rénovation imposent un certain niveau de performance énergétique. Des exigences atteintes notamment grâce à l'étanchéité renforcée de l’enveloppe de bâtiment et la qualité des équipements mis en place. Il s’agit en premier lieu des équipements de production de chaleur et de froid, principale source de dépenses en énergie dans le secteur des bâtiments tertiaires et résidentiels. Les systèmes de ventilation participent également à l'amélioration du confort thermique en assurant l'évacuation des excès d’humidité et contribuent ainsi à réduire les consommations.
Pour accompagner ces nouvelles fonctions ancrées dans l’air du temps, les architectes redoublent d'ingéniosité dans l’emploi des courbes et des volumes. Les façades occupent tous les esprits créatifs. Visibles à tout moment dans l'espace public, elles se veulent respectueuses des immeubles adjacents, parfois beaucoup plus anciens ou construits dans un style bien différent, mais doivent néanmoins pouvoir signifier leur appartenance temporelle.
Les nouveaux matériaux composites innovants comme le solid surface permettent de cocher ces différents critères offrant un large choix de variations autour des formes et des couleurs ainsi qu’une durabilité accrue. Son atout esthétique ? Une finition sans joint ou fixation apparents. Les façades jouent ainsi uniquement sur les rythmes de pleins et de vides très prisés en architecture contemporaine. Pour allier environnement et impératifs esthétiques, les fabricants proposent des produits de finition adaptés à chaque situation. Dans le cas d’une construction antisismique, les joints peuvent ainsi être masqués par des couvre joints de dilatation ou parasismiques.