Une fois le logement principal amorti, de nombreux couples français sont tentés par l'investissement locatif. Et là, deux écoles s'affrontent : le neuf, avec la possibilité de défiscaliser, et l'ancien, qui nécessite souvent des travaux de rénovation. Mais que choisir ?
Le marché de l'ancien : les bonnes affaires sont à saisir !
Surtout en ce moment. Avec la crise de l'immobilier, on peut faire des bonnes affaires. On fera tout de même attention en ce qui concerne l'habitat collectif, car il faudra regarder non seulement l'état général de l'appartement, mais surtout l'état de la copropiété dans son ensemble. Car si les travaux de rénovation à effectuer dans un appartement ne sont pas ce qu'il y a de plus onéreux, il n'en est pas de même lorsqu'on parle d'un ravalement de façade d'un immeuble ou de la réfection de l'ascenseur.
Quand on est passionné de rénovation et de bricolage, on peut tenter le pari de la longère à rénover. Et pour les plus gros travaux, il ne faut pas hésiter à solliciter les professionnels, de nombreux sites, comme TravauxAvenue, propose de vous aiguiller dans la demande de devis travaux auprès des professionnels. Ensuite, pour les travaux plus raisonnables (aménagement intérieur, clôture, peinture, carrelage, …) on peut le faire soi-même sur le temps du week-end.
On l'aura compris, le marché de l'ancien peut permettre de bonnes affaires, mais il faudra mettre la main à la pâte.
Le neuf : la défiscalisation a le vent en poupe !
Loi de Robien, puis Scellier, Duflot, et maintenant Pinel : tous les deux / trois ans, un nouveau dispositif visant à doper le marché de l'immobilier locatif et neuf est mis en place. Le principe est assez simple : contre une réduction d'impôts conséquente (jusqu'à 9 000 EUR par an pendant 9 ans !), vous investissez dans un programme de promotion immobilière dédié à la location sociale. Attention tout de même : vous êtes obligé de louer le bien pendant une période donnée, et les loyers sont plafonnés selon les zones éligibles.
Là où il faut faire attention, c'est à la notion de réduction d'impôts : il ne s'agit pas d'un CREDIT d'impôt. Donc si, admettons, vous avez droit dans le cadre d'un investissement en Loi Pinel à 6000 EUR de réduction d'impôts par an et que vous n'en payez que 5 000, alors 1000 EUR sont perdus.
Si vous souhaitez cependant investir dans l'immobilier neuf sans être dans un dispositif de défiscalisation, rien ne vous en empêche, mais vous n'aurez pas de remise d'impôts.