Le développement de ces pratiques sportives, hors des cadres institutionnels classiques du sport que sont les clubs ou les fédérations sportives, bouleverse les schémas traditionnels de management et d’encadrement de la pratique sportive.
Les représentants locaux se trouvent bien souvent démunis devant toutes les normes encadrant la conception et la fabrication de ce type d’infrastructures. Si bien que ceux-ci optent souvent pour des solutions de conception et de fabrication correspondant aux normes de sécurité en vigueur, mais parfois décevantes aux yeux des pratiquants et de la population visés par ce type de projet.
Ces « malentendus » aboutissent alors à la désertion de ces espaces spécialisés par les glisseurs urbains. Les skateparks deviennent progressivement des « toboggans » peu sûrs pour les plus jeunes, des aires de jeu ne correspondant pas à la population qui en fait effectivement l’usage : « les tout petits ». Alors que les plus grands, ceux pour lesquels l’infrastructure était destinée l’abandonnent et retournent sur les lieux qu’ils affectionnaient le plus avant la création du skatepark.