Ah ! Les selfies ... Personne n'a pu passer à côté de cette mode, et encore moins les communicants et publicitaires. Le domaine du bâtiment n'échappe pas à la règle avec ce jeu concours, lancé le 2 juin par Saint-Gobain pour son site Vitrage et Fenêtre.
A moins de 10 jours de la fin de ce jeu-concours, qu'en est-il de sa réussite ?
Le selfie n'est pas une pratique nouvelle sur les réseaux sociaux. Pourtant, largement développé suite à ce tweet d'Ellen DeGeneres, le selfie est devenu une vraie tendance, très - voire trop - largement utilisée par les marques pour créer le buzz.
Malheureusement, "faire le buzz" n'est pas chose aisée, surtout pour les produits qui ne sont pas de consommation courante et qui ne disposent pas d'une notoriété assez développée sur les réseaux sociaux. Si un jeu concours de selfies est accessible et peut se révéler être un véritable succès pour une marque de sandwichs comptant 118 000 fans ou de barres chocolatées comptant 241 000 fans, il n'en est forcément pas de même pour les marques à la popularité beaucoup plus limitée.
Le concours lancé par Saint-Gobain surfe justement sur cet engouement pour les selfies. Les internautes doivent proposer, en ligne, une photo d'eux, embrassant leur vitre, accompagnée du mot clé #MerciMaFenetre. A la clé, les participants pourront gagner 1300 € de coaching déco et 300 € de chèques cadeaux Lapeyre.
Le concours a été lancé sur Twitter, Instagram, et directement sur le site de Vitrage et Fenêtre. En une vingtaine de jours, via les trois supports, et à moins de 10 jours de la fin du jeu, Saint-Gobain a récolté moins d'une quarantaine de photos d'utilisateurs dont voici un échantillon :
Contre le froid, le bruit, les UV, je dis #mercimafenetre @mercimafenetre #saintgobain #glass #selfie #kiss pic.twitter.com/MjCuTG8lKY
— Lucylle Poujoulas (@LucyllePoujoula) 4 Juin 2014
#mercimafenetre @mercimafenetre pic.twitter.com/weX61O5rtw
— Colin GIRETTE (@Kolin92190) 2 Juin 2014
Si la société est très importante, Saint-Gobain dispose d'une communauté bien moindre que celles traitant des produits de consommation courante. Ceci explique, bien évidemment, le faible engagement constaté pour cette campagne ambitieuse.