Les opportunités semblent incontestablement très belles pour le big data. Mais la limite est de taille : Il s'agit de récolter les données des consommateurs ... Lesquels ne sont pas forcément d'accord pour les donner !
Un ciblage plus précis ne doit pas tomber dans l'espionnage et, à défaut de pouvoir compter sur l'éthique de l'ensemble des acteurs concernés par le big data, la législation s'occupe déjà de fixer certaines limites.
La course aux données récoltées est quasiment systématique sur la toile. Du simple formulaire à une récupération des informations publiées sur les réseaux sociaux, la quantité d'informations personnelles partagée peut être mal vécue pour de nombreux internautes.
Alors que nous vous donnions quelques pistes pour vous permettre de collecter et qualifier les données de vos prospects nous vous rappelons cependant que récupérer trop de données vous sera inutile - et pourra au contraire vous décrédibiliser auprès de votre cible... La curiosité est un vilain défaut !
Les internautes qui vivent mal la récupération de leurs informations ne sont pas des cas exceptionnels ! La preuve en est une étude dont nous vous parlons ici établissant les cinq profils types de Français face à la récolte et l'utilisation de leurs données personnelles. Les noms et les chiffres sont sans équivoque :
Nous le disions plus haut : la récolte de données concernant ses clients et internautes doit se faire avec la plus grande éthique ! Malheureusement, face à des abus, la législation doit intervenir pour fixer certaines limites.
Comme d'habitude, ce sont les abus commis par une poignée de professionnels qui viennent bousculer l'ensemble des acteurs... Et la législation, imposant des restrictions strictes, impacte bien souvent considérablement les habitudes des professionnels.
Première législation concernant la récolte des données des internautes : l'obligation de solliciter le consentement des utilisateurs concernant l'utilisation de cookies lors de leur visite sur un site internet. Nous avions consacré un article à cette législation et les contrôles en cours par la CNIL en vous indiquant la procédure à suivre pour respecter cette loi européenne.
Vous l'aurez compris à la lecture du dossier : le big data est la promesse d'un "monde meilleur"... Mais seulement si nous l'utilisons en toute intelligence !
Et au delà de la difficulté et du coût que représentent la récolte, l'analyse et l'exploitation des données, le marché peine à décoller pour diverses autres raisons. Le cabinet de conseil EY a indiqué dans sa dernière étude que seules 18% des entreprises disposent de plans d'action big data en cours de déploiement. Les freins principaux des sociétés qui ne se lancent pas ? Des outils inadaptés, des compétences non maîtrisées, une utilité du big data encore trop méconnue par les entreprises et le souci du respect de la vie privée.
Bref, chez Cimbat, on croit au pouvoir du big data sans le moindre doute... Mais les entreprises ne sont certainement pas prêtes de s'y lancer à court terme !