Vélos en libre-service : l’impact sur l’aménagement urbain

Vélos en libre-service sans station

Il est désormais possible d’utiliser de nouveaux vélos en libre-service sans stations. À la différence des systèmes de location classiques mis en place par les villes, ces nouveaux vélos peuvent être loués et reposés presque n’importe tout dans la ville, grâce à une application. Il n’est plus nécessaire de déposer le vélo dans une station.

Même si ce système présente des avantages, il révèle de nouvelles problématiques pour l’aménagement urbain. Malheureusement, il n’est pas rare de retrouver un vélo dégradé, ou stationné sur la route ou en plein milieu d’un trottoir. Pour pallier ce problème, les opérateurs de vélos partagés ont décidé de changer leur mode de fonctionnement. Pour reposer ce type de vélo, il faut désormais l’attacher avec un cadenas (fourni sur le vélo) sur le mobilier urbain. L’enjeu est de diminuer le nombre de vélos mal stationnés, dangereux pour la sécurité des usagers de l’espace public.

Un besoin grandissant en arceaux à vélos ?

Malheureusement, trouver un arceau à vélo libre, ou d’un mobilier urbain assez solide à proximité de chez soi n’est pas toujours simple. Les citadins qui possèdent leur propre vélo s’agacent de la situation car ils doivent partager l’espace disponible avec de nouveaux utilisateurs. Écologique et rapide, le vélo séduit de plus en plus d’habitants en ville. On assiste donc à une saturation progressive des infrastructures dédiées au stationnement des vélos.

Les villes connaissent donc un besoin grandissant en arceaux à vélos. Pour ne pas dénaturer l’espace urbain, il existe des supports à vélos robustes et discrets. Les arceaux se posent près du sol et ne prennent pas de place dans l’espace urbain. Il s’agit là d’une solution efficace pour accueillir les vélos et désaturer l’environnement urbain.

Un enjeu de taille

Pour les municipalités, l’enjeu est fort. Désencombrer l’espace public en permettant aux citadins de stationner leur vélo dans de nouvelles bornes est essentiel.

Lorsqu’ils ne trouvent pas de supports à vélos disponibles près de chez eux, les cyclistes attachent leur vélo là où ils peuvent. On trouve alors des vélos attachés à des lampadaires, des barrières ou encore des arbres. Les villes constatent un écart important entre la demande et l’offre existence en arceau à vélos.

Les municipalités, qui incitent leurs résidents à utiliser le vélo pour limiter la pollution et désengorger le trafic, ont tout intérêt à trouver des solutions rapides. Installer de nouveaux supports, des parcs à vélos, des garages fermés et surveillés… plusieurs infrastructures doivent être installées. Pour autant, conserver l’esthétique de l’espace urbain est également un enjeu important pour les villes, qui choisissent des systèmes discrets qui s’intègrent dans les différents environnements. Les constructeurs et promoteurs immobiliers font également en sorte de prévoir des garages à vélos dans les immeubles d’habitation.

Les nouveaux supports à vélos doivent être placés dans des endroits stratégiques, là où la demande est la plus forte. Près des commerces, du centre-ville, à proximité des transports en commun, ces nouveaux services satisferont de nombreux utilisateurs.